Une coproduction
Talweg Production
France Télévisions
Avec la participation
de Public Sénat
du CNC
et du Fonds Images de la Diversité – Commissariat général à l’égalité des territoires – Centre national du cinéma et de l’image animée
Avec le soutien de
la PROCIREP ANGOA - Société des Producteurs
la Fondation Un Monde Par Tous
et de la fondation Open Society Institute en cooperation avec OSIFE / Open Society Foundations
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et du Fonds Images de la Diversité – Commissariat général à l’égalité des territoires – Centre national du cinéma et de l’image animée
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Police, illégitime violence
4 ans après
En 2022, rien ne semble changer. Malgré le procès, malgré la condamnation de l’Etat au civil, malgré l’attention médiatique, malgré la mobilisation locale. Rien ne semble changer, sinon pour le pire. Aujourd’hui, les jeunes de la plainte doivent indemniser les fonctionnaires de police pour diffamation.
L’épisode du COVID, avec le confinement et le couvre-feu, a autorisé plus d'interventions violentes, et a décuplé le recours aux amendes. A la violence physique s'ajoute une violence économique.
Chassés par la police, endettés à cause des amendes, craints par leurs voisins, les jeunes du 12ème sont plus que jamais traités en indésirables.
Aujourd'hui encore, avoir 14 ans dans le quartier Rozanoff du 12ème arrondissement de Paris, c’est sortir chaque jour dans la rue avec la crainte de croiser la police. C’est retrouver ses amis sur un banc et redouter à tout moment une descente de police, les coups et le gaz lacrymo. C’est rentrer chez soi en appréhendant la réaction des parents. C’est découvrir de nouvelles amendes qui ne cessent de majorer et de plomber le futur de ces collégiens et lycéens.
Au fil des années, j’ai vu ces jeunes grandir, j’ai vu apparaître les nouvelles générations, je les ai vus connaître leurs premiers contrôles de police, leurs premières gardes à vue, et j’ai vu comment leurs visages de gamins finissent par se durcir. Nous avons voulu revenir 4 ans après, mus par une responsabilité vis-à-vis de ce quartier, de ces jeunes, de leur réalité que nous avons participé à mettre en lumière, agités par cette question : Que reste-t-il de nos films là où nous avons filmé ?
Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons voulu aller contre la résignation de ces jeunes, contre l’accoutumance de leur entourage, contre la banalisation de ce qu’ils subissent, en filmant leur réalité, et en la relayant, à nouveau.
DANS LA PRESSE